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Aurélie – « Je refuse de pousser, j’attends que mon corps pousse de lui-même »

Récits de naissance

Voici notre récit de naissance, ce n’est pas du tout mon genre de me dévoiler comme ça, mais Chéri et moi nous sentons proches de toi sans même te connaître (en même temps ta voix résonne chaque jour à la maison avec les audios où les vidéos du pack post-partum, et je te suis quotidiennement sur Instagram).

Zé partiiiii ! 


Notre puce était prévue pour le 14 août 2023, la date arrive et toujours rien, la coquine est toujours bien au chaud dans son jaccuzzi !
J’ai eu une nuit de contractions très régulières à 40SA+4, qui m’a tout de même fait dilater mon col à 3cm, mais le travail s’était subitement arrêté une fois arrivés à la maternité, donc nous étions finalement rentrés.
Nous allons donc au rendez-vous de contrôle à l’hôpital le jour du terme.
Monitoring, échographie, tout est impeccable, bébé va très bien !
On nous dit qu’on aura un rendez-vous de contrôle tous les 2 jours, et qu’à J+5 quoi qu’il arrive on me déclenchera. Nous ne sommes pas du tout pour cette idée, donc le stress commence à monter à cause de cette épée de Damocles qu’on met au-dessus de nous.. 

J+2, même rengaine, bébé reste au chaud.

J+4, 18 août 2023, à 41 SA + 4 jours, les examens indiquent toujours que ma fille est super bien au chaud, mais je m’inquiète, car on me demande de revenir le lendemain à 13h, et qu’on me déclenchera de manière médicamenteuse, car mon col est déjà à 3cm, donc le ballonnet n’est pas envisageable, seule l’ocytocine ou la prostaglandine sont envisageables.

La sage femme nous propose donc un décollement des membranes aujourd’hui si on le souhaite, le dernier recours non médicamenteux avant le déclenchement le lendemain.
Nous acceptons.

À partir de la fin de ce rendez-vous à 16h30, j’aurai des contractions jusqu’à l’arrivée de notre puce…

16h45. Arrivés à la maison, ça travaille sans arrêt, donc je décide d’un programme full ocytocine, je met le dessin animé Mulan que j’adore, me pose sur le ballon pour soulager les contractions, respire à plein poumon mon pot de Nutella (une odeur qui me procure beaucoup de bien-être car elle déclenche de bons souvenirs), et je gère tranquillement, sans noter les contractions dans l’application comme je l’avais fait pour la première nuit de fausse alerte, car ça me sort de ma bulle, et je décide de laisser faire ma fille et mon corps.
Mon conjoint me propose de m’installer les patchs d’électrostimulation Tens dans le dos pour apaiser les vagues, j’accepte, ça m’aide, j’augmente la puissance à chaque contraction, c’est plutôt efficace pour le début du travail. (Merci pour ton post à ce sujet, je l’ai commandé juste après l’avoir lu)
J’enchaîne les dessins animés et films qui me plaisent, sans vraiment les regarder, je fais des ronds sur mon ballon et gère mes vagues, les heures passent sans que je ne regarde l’heure.

21h. Au fil des vagues, mon chéri se rend compte qu’elles sont de plus en plus puissantes, il me propose donc de me faire couler un bain, ce que j’accepte.
Il transforme la salle de bains en bulle d’ocytocine, avec guirlande lumineuse et bougie, et je continue de gérer les vagues une par une.
Ma musique ne me soulage plus, mon chéri me met ton audio d’hypnose « pendant les contractions » en boucle à chacune de mes vagues, pour me concentrer dessus et les accueillir. Il se transforme en DJ, audio d’hypnose pendant une vague, ma musique entre pour kiffer le moment dans mon dernier bain avant un bon moment ! 

00h30. Chéri me demande si je me sens prête à aller à la maternité, car je commence à vocaliser avec des « ôôôô » les contractions, et il sait que c’est un signe de travail avancé, c’est là que je m’aperçois que j’ai peut-être trop attendu avant d’aller à la maternité, car je ne peux même pas me redresser de la baignoire pour en sortir, je commence à paniquer, et je lui dis que je préfère accoucher ici, je suis incapable de me lever, me sécher, prendre la voiture, attendre que quelqu’un daigne nous installer dans une chambre…
Il me dit qu’il gère tout, il s’occupe d’aller charger les affaires dans la voiture, et il vient ensuite m’aider à sortir.
Tant bien que mal, il m’essuie, m’enfile une robe (nuit de canicule ), tout en continuant à me féliciter de ma gestion des contractions, et petit à petit, sans que je réalise vraiment, nous voici dans la voiture à partir pour la maternité

1h15. Arrivés à la mater, je suis incapable de marcher, des sage femmes arrivent avec un fauteuil roulant, et m’emmène, je crois entendre que la salle nature est disponible, mon conjoint qui me dit que c’est super, mais à ce stade je m’en moque royalement (alors que ça fait des mois que j’en rêve ), on m’installe sur le grand lit confortable de la salle nature, mon conjoint à côté, et on me demande si je veux qu’on me dise à combien je suis, j’accepte.
Je suis à « 7-8cm madame !« , génial, après la fausse alerte de la semaine dernière, j’avais juré de ne pas retourner à l’hôpital avant au moins 6cm de dilatation, c’est gagné, maintenant, laissez-moi gérer mes contractions en paix !
Les sage femmes me disent qu’elles doivent me mettre un cathéter « au cas où » et m’indiquent qu’elles reviendront dans une heure, car je veux gérer seule.

Commencent à ce moment 3 heures de gestion avec mon conjoint, je suis étonnamment en PLS sur le lit (un grand lit king size confortable, non médicalisé), mon conjoint qui me masse le bas du dos à chaque contraction derrière, j’ai du retirer ma robe en arrivant sans m’en rendre compte, car je suis nue, j’ai mon masque pour dormir sur les yeux pour m’isoler, un peigne serré fort dans ma main, et ton audio d’hypnose de gestion des contractions que j’écoute en boucle à chaque vague.

2h15. J’entends des voix, mon conjoint leur dit qu’on gère, elles repartent.

3h15. Elles reviennent, on me demande si j’ai envie de pousser, je réponds que non, mais que je suis trempée en bas, est-ce du sang ? On me répond que j’ai percé la première membrane de la poche des eaux, est-ce que je veux qu’on me perce la deuxième ? Je réponds que non. On me précise que je suis dilatée à 10, et qu’elles reviendront dans une heure si on ne sonne pas avant si je ressens l’envie de pousser.

4h15. Elles reviennent, tout est flou pour moi, je suis dans ma bulle, mon masque sur les yeux, je les entends dire que j’ai percé la 2ème membrane, me demander si j’ai envie de pousser, mon conjoint répond que rien n’a changé depuis tout à l’heure.
Elles répondent que si rien n’avance, on devra « trouver une autre solution », je n’y fais pas attention, pas question de me laisser effrayé par leur discours médical,

ma fille arrivera quand elle le souhaitera.

À partir de là, je vais me trouver en phase de désespérance, je ressens vague après vague l’envie de pousser monter, mais j’ai tellement peur et je sens que la tête de ma fille (prévue à 4 kg !) ne pourra jamais passer, alors je ne dis rien, je fais comme si de rien n’était, je n’appelle pas les sage femmes, mais surtout je ne préviens pas mon conjoint que j’ai envie de pousser.. Dans ma tête, c’est la panique, je me dis « Bon ben j’arrête là, c’est physiquement impossible que la tête de ma fille passe par ce chemin, je vais devoir demander une césarienne, ça ne passera jamais ».
À un moment mon conjoint voit mon regard paniqué (il était derrière moi en train de me masser très fort le bas du dos sans s’arrêter donc ne pouvait pas vraiment me voir) et me demande à quoi je pense, je lui avoue, et il a les mots parfaits pour me remotiver, il m’explique que comme on l’a appris ensemble pendant la grossesse (avec ton pack bien sûr ), c’est l’adrénaline qui se déverse dans mon corps pour le préparer à l’expulsion de bébé qui me fait avoir cet accès de panique, que c’est la phase de désespérance, et que c’est une nouvelle formidable, car ça veut dire que l’on va très bientôt rencontrer notre fille !

4h45. J’accepte donc qu’il appelle les sage femmes, elles arrivent très rapidement.
Elles me demandent si je souhaite changer de position (je suis toujours en PLS, très confortablement installée depuis mon arrivée dans la salle nature, moi qui pensais profiter de la baignoire, je n’en ai pas ressenti l’envie ), et mon corps me dit que oui, pour la poussée, je souhaite me mettre en position verticale.
Je demande donc s’il y a des draps au-dessus de ma tête pour que je m’y agrippe en position accroupie. On me répond que non, mais qu’elles ont juste à rattacher les draps sur le crochet au-dessus du lit prévu à cet effet, elles le font donc tout de suite.
Je me redresse, m’enroule les bras autour des draps, je suis accroupie, mon poids porté par les draps, et mon dos qui repose sur le torse de mon conjoint juste derrière, accroupi lui aussi sur le lit.

Les deux sage femmes me demandent de pousser, mais je refuse, j’attends que mon corps pousse de lui-même et ce n’est pas le moment, je le sens.

Pendant un quart d’heure, je me retrouve donc là, nue, en position de crapaud, les jambes écartées devant deux parfaites inconnues dont je découvre seulement à cet instant le visage, et je me mets à leur demander comment se passe leur garde, combien d’accouchement elles assistent cette nuit-là, car mes contractions ont complètement disparu, ce moment est complètement surréaliste ! 
Je sais que c’est la phase de latence, le calme avant la tempête, mon corps reprend des forces avant l’ultime poussée, le réflexe d’éjection.

5h02. Ça y est, je la sens, cette envie fulgurante de pousser, le haut de mon utérus se contracte très fort une dernière fois, je n’ai pas le temps de réaliser que ma fille sort comme un boulet de canon, la tête et le corps en une seule poussée incontrôlée, elle est là, sur le lit, avec nous.
En une seconde, nous passons de 2 êtres à 3, une famille, notre famille

Tant de larmes et de fous rires à ce moment, mon conjoint et moi n’en revenons pas, elle est déjà si belle, toute rose, sans vernix, les yeux ouverts, si vive et éveillée déjà, nous n’y croyons pas, c’est surréaliste, tellement plus parfait que dans nos projections tant de fois rêvées..

Viens ensuite la délivrance du placenta, je m’attendais à ce qu’on m’injecte de l’ocytocine car c’est le protocole de l’hôpital, mais elles me disent que tout s’est tellement bien passé qu’on va essayer de le laisser sortir naturellement, elles me laissent environ 15min, et sinon on m’injectera le produit par le cathéter déjà installé sur ma main.
Quelques minutes plus tard, je sens le placenta sortir en douceur, tout chaud, il glisse hors de moi et se dépose sur le lit, pour conclure en douceur cet accouchement parfait et non médicalisé

Les sage femmes me félicitent, elles n’ont rien eu à faire de mon accouchement, pour un premier c’est incroyable, vous étiez si bien préparée, c’est impressionnant, encore bravo, votre fille est magnifique..
Je n’entends pas tout, j’admire ma fille à travers mes larmes, je demande si j’ai été déchirée par son passage éclair, elles me disent que non, juste une petite éraillure, incroyable.

Ma fille Mia est donc née le 19 août 2023 à 5h02, à 41SA+5 jours, pour un poids de 4,050kg, 50 centimètres et 36 centimètres de périmètre crânien !

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On appelle la sage-femme.  » Alors je ne sais pas mais j’ai senti quelque chose « en bas ». Et elle me répond « Ah bah oui son pied est sorti !!!! ».
« Clem est toujours à fond pour les audios et avec conseil de la sage-femme, m’appuie dans le dos et parfois au niveau du sacrum pendant la vague : c’est INCROYABLE le bien que ça me procure. « 

Ton premier audio offert !

"Bonne fête maman"

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