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Maëlle – Une naissance en plateau technique tout en douceur…

Récits de naissance

Même si ça na aucune incidence sur l’accouchement voila le début de l’histoire…

Pour connaître un peu le contexte, on essaie d’avoir un bébé depuis quasiment 4 ans et on est passé par un parcours PMA avec FIV. Une fois le parcours PMA en marche nous avons eu de la chance qu’un petit embryon s’accroche «assez vite»! 🙂 ( mais bon assez vite après tout ce temps est plutôt relatif ) 

J’avais une réelle envie d’un accouchement le plus physiologique possible et je me suis beaucoup informée et «formée» (lectures, hypnoses, témoignages, etc.). Mais j’ai pris ton pack assez tard… même s’il a été d’une grande aide, si c’était à re faire, je le prendrais plus tôt. Mon chéri lui est assez terre-à-terre mais a quand même suivi une partie du module des papas… pas eu le temps de finir ! Voilà le contexte, place au roman maintenant ! Haha !

Alors, nous avons passé la soirée avec un couple d’amis, où nous avons beaucoup parlé du fait que si je n’avais pas accouché en milieu de semaine prochaine, j’irais voir l’acupuncteur car je souhaitais vraiment accoucher en plateau technique avec une de mes sages-femmes et ne pas passer directement à la maternité car j’aurais dépassé le terme.

Bref, la soirée se passe et nos amis partent vers 23h30 – 00h. On décide de regarder quand même notre série du moment et on pousse un peu car c’est la fin de la saison et on décide de tout regarder.

Pendant toute la durée des épisodes, bébé bouge beaucoup, beaucoup plus que d’habitude. On termine la saison vers 2h et mon chéri me dit : « Viens, on prend des photos de ton bidou avant de dormir » (Nous prenons des photos tous les 7 du mois dans la même tenue). Ce soir-là, on est le 4/5, mais du coup, go, on prend les photos et on se couche.

À peine je m’allonge que je sens des petites choses qui se passent dans le bas-ventre et une très forte envie de faire pipi. Je me lève, me recouche et retourne aux toilettes et cela trois fois de suite. La troisième fois, je me dis que ce sont vraiment des contractions qui commencent et je ne remonte pas me coucher. Je décide de ne pas prendre mon téléphone, pour ne pas compter le temps entre les contractions et me laisser vraiment le temps d’apprivoiser les sensations…

Et là, je pense à toutes les pensées positives ( merci à toi et ton pack 🙂 ) comme quoi mon corps sait faire, que j’accueille la vague… Je parle beaucoup et je dis ces phrases à voix haute. J’ai pris un peigne et il m’aide bien pendant les contractions… Je passe du temps sur le canapé au début, à essayer de « dormir » entre les vagues, mais j’accepte rapidement que non, ou aussi avec le ballon et beaucoup, beaucoup de temps aux toilettes où je me sens en sécurité ! Et la plupart du temps, je parle, fais des vocalises et surtout je chante (je fais partie d’une chorale de chants de luttes/révolutionnaire) et pour moi, le chant est très important, libérateur et me donne énormément de courage. Je trouve que les contractions se sont assez rapidement rapprochées et intensifiées… mais dans ma tête, je ne me dis pas que je vais accoucher dans quelques heures.

Il est plus de 5 heures du matin, et je n’ai toujours pas réveillé mon chéri car je préfère le laisser prendre des forces, et je suis bien dans ma bulle ! Je capte quand même que le temps est passé plutôt vite, mais je ne ressens pas le besoin d’être accompagnée tout de suite. Je me fais du thé… Puis, vers 6 heures, une contraction particulièrement forte me fait hurler, et mon chéri descend en trombe.

Je lui annonce que je n’ai pas dormi, et qu’on est bel et bien en travail. Il hallucine quelques secondes, mais se reprend et me propose de me faire couler un bain. Il veut aussi s’assurer que les contractions ne s’arrêtent pas dans l’eau. Et pendant plus d’une heure, il est sur toutes les fronts, m’aide pendant les vagues (qui ne se sont pas arrêtées, au contraire), et charge la voiture pour récupérer tout ce dont nous avons besoin. (Il m’a dit avant de dormir, « demain sans faute, on charge la voiture =) »). Il chante et vocalise avec moi… Un peu après 7 heures, je veux sortir et retourner aux toilettes. Il m’aide et me prépare du thé. Je me sens nauséeuse et, après une gorgée, je vomis tout. Je crois que c’est vraiment à ce moment-là que je prends conscience que je vais accoucher bientôt (il était temps, hehe), car, pour moi, avant, j’avais du mal à imaginer que mon col était bel et bien en train de s’ouvrir. À ce moment-là, je prends conscience que je dois être à la phase de désespérance, en gros, mais sans la ressentir. Je sais juste que c’est vraiment intense. J’entends chéri regarder l’endroit où les numéros des sages-femmes sont affichés, et je lui demande s’il l’a appelée. Il me dit qu’il est en train.

Virginie décroche, il est 7 h 20. Il lui dit que mes contractions sont très rapprochées et qu’on va partir à la maternité, mais, vu qu’il est calme et moi aussi, elle lui demande si vraiment il est nécessaire de partir maintenant (hehe). Il lui répond : « Si on ne part pas maintenant, on ne part pas…! » Ok, rendez-vous pris. Elle nous attend vers 8 h 30-9 h à la maternité (oui, il faut savoir que nous habitons dans la campagne ardéchoise, et que la maternité est à une heure de chez nous, s’il n’y a aucune complication liée au trafic :)). Heureusement, c’était un dimanche matin, et il n’y avait pas de neige…

Il raccroche et m’aide à m’habiller. Moi, je suis complètement dans un état second, et je flotte 😉 Là, une contraction, et hooo, c’est une réelle envie de pousser qui arrive… Je me dis que ça va être chaud de retenir pendant une heure. Je ne dis rien à Alban pour ne pas le stresser sur la route. Nous voilà partis, je mets de la musique dans la voiture et je me concentre.

Les contractions de poussée, bien que intenses, sont beaucoup plus espacées que les premières et j’arrive, entre chaque, à bien me détendre et même à somnoler.

Un peu avant la moitié du chemin, il me demande quel mot j’ai choisi pour vraiment avoir la péridurale ( technique naissance magique 🙂 ) et je lui dis « Mangue », même si dans ma tête je ris et me dis : si tu savais, mon chéri, il n’y aura pas de péri. Déjà si j’arrive à ne pas accoucher dans la voiture, ça sera chouette. Mais je garde ces pensées pour moi.

Arrivée à la maternité, j’aperçois Virginie devant les portes. Voiture garée devant en warning. Je dis à Alban que ça pousse depuis qu’on est parti, Virginie ouvre la portière et me demande comment ça va ? Si je peux marcher. Je m’accroche à la poignée, 2 grosses contractions coup sur coup. Elle part en courant chercher un fauteuil roulant. Revient avec et quelques SF en plus. Elles m’aident à m’installer et c’est la course, couloir ascenseur. Je ne suis pas sûr d’arriver à atteindre la chambre (la chambre réservée au plateau technique et celle au fond du couloir). Mais là, les SF de la mat me font rentrer dans la salle « hiver » en face de l’ascenseur. Elles partent, nous laissent à 3. Je veux me déshabiller et retourner au toilette. Je m’assois, appelle Alban qu’il vienne m’aider pour les contractions. Il vient, me soutient, Virginie me demande si elle peut rentrer. M’examiner. Pfiouuu quelque chose lâche à ce moment-là, je perds les eaux. Elle m’examine et je l’entends dire « la tête est là, le bébé arrive ». Elle me dit qu’elle va m’aider à sortir des toilettes, que bébé va arriver et qu’il est quand même plus sympa que ça se passe si je suis dans la chambre :). Alban et V m’aident à ressortir. Je ne veux pas monter sur le lit rond. Je reste par terre, elle glisse sous moi des draps. Mon genou gauche est à terre, les jambes ouvertes, le pied droit posé à plat sur le sol. Alban est assis sur le lit. Je suis accrochée à son bras. Je lui broie littéralement, je m’en rends compte, mais je m’en fiche, la douleur est intense. Ça appuie énormément sur mon sacrum. Ça fait mal, je crie « putain » plusieurs fois. La tête descend et remonte, je sens tout, je pousse, reprends des micro forces, mais ça fait mal, il faut que ça s’arrête, que la tête passe. Je comprends l’appellation du cercle de feu, ça brûle tellement. Virginie m’encourage, Alban aussi. Elle me dit qu’elle voit la tête, me demande si je veux toucher. Je touche, je sens, je pousse, elle me demande si je veux attraper mon bébé, je dis oui, je mets mon bras sous moi, je pousse et mon bébé glisse sur mon bras en hurlant à plein poumons. C’est incroyable. Elle sécurise bébé et le fait passer devant nous pour que Alban et moi le voyions. Bébé tout rose, tout lisse, tout beau en pleurs. (Il est 09h01.) Alban me dit, « c’est un garçon? » Je regarde son sexe gonflé, je demande à Virginie, « c’est un garçon? » Elle me dit, « il y a un zizi? » Je dis non. C’est merveilleux, nous sommes les parents d’une petite fille. On s’installe sur le lit, tous les trois, on pleure, c’est le bonheur absolu.

Premier tété, câlin peau à peau. On attend que le cordon arrête de battre. Alban le coupe.

Mon placenta mettra plus de 45 mn à descendre car il était coincé dans mon col. Pour moi, cette phase-là aura duré 10 mn. Mais une fois le placenta expulsé, je comprends aussi très bien pourquoi on l’appelle la délivrance.

Izé est née le 5 Février 2023, un matin de pleine lune en 6 heures de temps, de la manière dont j’avais espéré. C’est la chose la plus puissante et belle que j’ai vécu jusque ici. Donner la vie est incroyable. 

Maïka

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