« MERCI pour ton accompagnement, et ton programme c’était vraiment l’accouchement de mes rêves et bien plus encore ! »
Tout a commencé le soir du mardi 14 mai, j’étais certaine que le début du travail était imminent, c’était une intuition.
Pour nous faire plaisir une dernière fois avant longtemps, mon mari et moi sommes allés dîner dans un restaurant français pour une dose de « confort food ».
Je suis sûre que les lasagnes et la crème brûlée ont déclenché un boost d’ocytocine, car à 2h du matin, j’ai commencé à ressentir des crampes similaires à des douleurs de règles🤭.
À 6h, cela ressemblait de plus en plus à des contractions. Hop, je file sur le ballon au pied du lit, et j’annonce à mon mari, à son réveil, que j’ai rendez-vous chez le gynéco à 11h.
Il décide de télétravailler, et suivant tes conseils et ton exemple (je me souvenais de la vidéo de toi à la maternité !), j’ai dansé sur ma playlist d’Afrobeats pour faire descendre bébé.💃
À 11h, après un examen, j’étais dilatée à 1 doigt, et le médecin prédisait l’accouchement pour la nuit.
Retour à la maison pour continuer le travail le plus confortablement possible.
L’après-midi s’est déroulé calmement : sur le ballon, en pratiquant l’autohypnose, tout en coloriant et regardant une bonne série pour me détendre.
Vers 19h, mon mari a terminé ses réunions et m’a rejointe dans la chambre pour m’aider à rentrer dans ma bulle.
Le travail s’intensifiait et il a commencé à m’accompagner en pratiquant les hypnoses, les paroles d’encouragement et des gestes de tendresse ❤️.
Il était si sérieux et concentré, mais tellement détendu à la fois.
Nous étions tous les deux dans une bulle de bonheur incroyable !
Je découvre l’hypnose que mon mari avait écrit une hypnose pour le moment de l’entrée en travail, en suivant ton module.
À minuit, nous avons eu le feu vert pour aller à la clinique.
J’étais dilatée à 4/5 et en travail actif.
Une fois à la clinique, nous avons été installés en chambre, mais la sage-femme est restée pour m’observer avec toutes les lumières allumées, ce qui m’a complètement bloquée.
J’essaie de lui faire comprendre gentiment que c’est le moment de partir,
mais elle décide de rester encore un peu.
Alors je ferme les yeux pour oublier qu’elle
est là.
Mon mari comprend rapidement et demande gentiment à la sage-femme de nous laisser seuls.
Dès qu’elle est sortie, nous avons éteint les lumières et recréé notre bulle, avec une douce lumière du couloir.
Mon mari a installé des photos de mariage et des mots d’encouragement du groupe de mamans😍.
Nous avons repris les exercices d’hypnose sur le ballon ou bien à quatre pattes par terre.
J’étais tellement détendue que j’ai commencé à somnoler, malgré les contractions😋.
À 2h, le médecin est revenu, et j’étais dilatée à 7/8 !
Ma poche des eaux s’est fissurée à ce moment-là.
Nous avons continué l’hypnose et, après chaque contraction, mon mari me « récompense » en lisant une affirmation positive🤩.
Les douleurs devenaient trop intenses après la rupture de la poche des eaux, et mon mari utilisait la techniques de contre-pression sur mon bassin pour me soulager.
C’était magique !
Nous avons ensuite mis une playlist de karaoké et j’ai accueilli les contractions en chantonnant.🎤
À 4h, le gynécologue est revenu, et cette fois, j’étais à dilatation complète.
Il est parti préparer la salle d’accouchement et est revenu nous chercher à 4h45.
Nous avons marché ensemble jusqu’à la salle, bras dessus bras dessous, pendant que mon mari portait le matériel nécessaire, car au Togo, il faut amener soi-même tout le matériel pour accoucher : son drap pour accoucher dessus, un autre pour mettre le bébé dedans, le désinfectant pour nettoyer la pièce ensuite…
Arrivée dans la salle, je m’assois sur la table, je ferme les yeux pour me recentrer pour la poussée.
Mais j’ai finalement dû m’allonger et mettre mes pieds dans les étriers, je déteste cette position car elle me sort de ma de détente.
Mais c’est déjà le moment de pousser.
À ce moment, j’ai eu l’impression que je n’allais pas y arriver.
Là, j’ai l’impression que je ne vais pas y arriver, je dis au gynéco de faire sortir le bébé lui-même, sans moi😂.
Je sais bien que c’est la phase de désespérance, et mon mari aussi alors il m’encourage à fond pour ces quelques minutes de poussée qui me semblent durer une éternité😰.
À un moment, en pleine poussée, le médecin et mon mari éclatent de rire parce que je tenais mon mari fermement à la nuque, mais ma main est venue le serrer à la gorge comme pour l’étrangler🤣.
Je sens la tête qui descend, puis qui sort.
C’est la sensation la plus étrange de ma vie, je n’arrive pas à comprendre ce qu’il se passe même si le gynéco me décrit tout.
On pose mon fils Henri sur ma poitrine et mon mari découvre à ce moment là que c’est un garçon ! 😍
Je ressens tellement d’amour et de joie, que ma première pensée est : vivement le deuxième accouchement !
Je voulais faire la tétée d’accueil, mais mon fils pleurait beaucoup.
La sage-femme voulait le forcer en lui tenant la tête, ce qui le faisait hurler encore plus.😨
Alors mon mari lui a dit d’arrêter, et Henri s’est immédiatement endormi sur ma poitrine, épuisé par ces heures de travail.
Puis la sage-femme veut l’emmener prendre les mesures, mais le gynéco et mon mari lui disent de le laisser sur moi aussi longtemps que je veux.
On est resté 1h comme ça, avant de retourner dans notre chambre, où Henri a dormi pendant près de 10h contre moi.
De toute façon, je ne pouvais pas dormir, j’avais bien trop envie de le regarder !😍
MERCI pour ton accompagnement et ton programme, c’était vraiment l’accouchement de mes rêves et bien plus encore !
Beaucoup de proches me demandaient comment je faisais pour accoucher au Togo, où on n’a pas accès à tout ce qui existe en France au niveau médical.
Même dans la clinique privée que j’ai choisie, c’est vrai que c’était plus sommaire qu’en France.
Je me souviens que pour le garrot, l’infirmier avait utilisé un gant en latex noué autour de mon poignet !
Et puis il n’y a qu’une salle d’accouchement et qu’un bloc opératoire avec du matériel un peu daté.
Je n’ai jamais eu de monitoring pendant ma grossesse, le gynéco écoutait le cœur au doppler et comptait lui-même le rythme des battements avec sa montre.
Je savais aussi qu’il n’y avait pas de réserve de sang, en cas de besoin il fallait attendre qu’il en commande en urgence et que ça arrive du centre de dépôt sanguin ailleurs en ville.
Pas de couveuse non plus pour le bébé. De quoi faire paniquer.
Mais j’étais tellement confiante et détendue toute la grossesse, je savais que j’avais en moi la force d’y arriver, comme des milliers de femmes avant moi et autour de moi.
J’attendais avec impatience mon accouchement, je savais que ça allait être un moment incroyable que j’avais tant envie de vivre avec mon mari. Et puis finalement, le manque de matériel, ça force à avoir un projet de naissance physiologique, c’est pas plus mal !
Le gynécologue était impressionné par notre préparation.
Il essaie de développer ce genre de choses dans sa clinique, mais ce n’est pas évident dans la culture togolaise.
Peu de femmes prennent le temps de se préparer à l’accouchement, et presqu’aucune n’est accompagnée de son mari ni pendant les rendez-vous ni à l’accouchement.
Il nous a proposé deux séances individuelles de préparation à la respiration et au rôle du mari dans le travail, qui étaient vraiment complémentaires avec tes modules.
Sans me vanter, le gynécologue nous a dit après l’accouchement que c’était la première fois qu’il avait une patiente si détendue et qui n’a pas crié.😍
Il rêve d’en avoir plus comme ça.😂
C’était vraiment le moment le plus incroyable de ma vie, et de mon couple.
Je suis tellement fière de mon mari qui s’est super bien préparé et a été mon roc du début à la fin, et aujourd’hui encore d’ailleurs.🥰
Le début de l’allaitement n’était pas facile, pendant 10 jours je souffrais et je pleurais en allaitant, mais mon mari me redisait alors les hypnoses qu’il me disait pendant le travail et ça m’a tellement aidée à m’accrocher.
Et je sais que lui aussi est fier de moi, je le voyais dans ses yeux tout au long du travail et de l’accouchement, et encore aujourd’hui.
Pendant la grossesse il me disait chaque jour « Merci pour le bébé », et maintenant il me dit chaque jour « Merci de donner du lait au bébé » ! 😍
Quand je dois me détendre aujourd’hui, je repense à cette journée et à cet accouchement.
Récemment, je suis allée me faire masser, et c’est à ça que je pensais tout le massage.
Quand je le dis à d’autres gens, ça leur paraît impensable tellement l’accouchement est pour beaucoup synonyme de stress et de douleur.
Mais pour moi c’est simplement le moment de ma vie où j’ai ressenti le plus d’amour.🥰
Un mois après l’accouchement c’était la fête des pères. Alors comme cadeau pour mon mari, je lui ai rédigé à mon tour une séance d’hypnose selon ton modèle, dans laquelle je retraçais la grossesse, l’accouchement, et le bonheur que j’ai de l’avoir comme mari et papa de notre enfant.
C’était super émouvant. 💖
Grâce à cette préparation, j’ai ADORÉ accoucher, et j’ai hâte de le refaire !
Sur ma newsletter, pas de messages publicitaires intempestifs. Je t’envoie 2 fois par mois les plus jolis récits d’accouchement que j’ai reçu pour t’envoyer les meilleures vibes des autres jeunes mamans !
Tu as envie de tester les effets de l’hypnose sur toi ? Allez viens, je t’emmène, le temps d’un instant pour toi 🥰
